Dictature.
Union pour Firminy
Liste municipale
Conférence de presse du 17 septembre 2009
Depuis juillet 2008 nous sommes confrontés à un maire, dont le comportement n’est pas digne de notre République Française.
Son incapacité à respecter les élus de l’opposition dont il nie la représentativité, sa fuite devant les réalités, son indécision, son incapacité à animer le conseil municipal, sa propension à mentir et à dissimuler les documents nous conduisent à nous poser la question de la poursuite de l’exercice de notre mandat.
Nous ne sommes pas les seuls à nous poser cette question, puisque des adjoints importants de la majorité « ont jeté l’éponge », messieurs Jamet et Duffy , d’autres adjoints ou conseillers délégués ont évoqué leur démission, sans parler du malaise perceptible du personnel municipal qui se recroqueville dans un silence imposé ou recherche ailleurs la liberté d’exercice de leur métier.
Ce malaise, nous pouvons en témoigner, complique la tâche des élus des communes voisines et isole Firminy dans les structures intercommunales.
Sans revenir longuement sur les dysfonctionnements les plus graves : nous n’acceptons pas le refus du maire de nous accorder le droit de réponse prévu par la loi sur les libertés de la presse, particulièrement sur la réalité de la situation financière de la ville. (Vous avez pu suivre les péripéties rocambolesques pour obtenir l’analyse financière (2003-2007) établie par le Trésor Public.
Vous avez pu constater que le fameux trou du budget pour compte de tiers des lotissements datant pour l’essentiel d’avant 2000 se traduisait par un jeu d’écriture en recettes et en dépenses, et que le maire espérait même faire prendre en compte ces deux millions d’euros comme des investissements pour la relance.
Combien de temps devra-t-on attendre l’analyse financière intégrant l’année 2008 ?)
Nous rappelons que le procureur de la République nous a confirmé que nous étions en droit d’exercer ce droit de réponse.
Un quatre pages récent de Firminy.com
(12 000 exemplaires) n’a pas prévu la page de libre expression, alors que la mairie publiait un agenda détaillé de l’action de la majorité.
nous n’acceptons pas le refus d’établir des comptes-rendus complets des séances du conseil municipal qui existaient avant 2008, sans parler des comptes-rendus de notre travail en commission.
Vous avez pu constater que les convocations, et c’est grave pour le syndicat des barrages, n’arrivent pas ou trop tard.
La réunion dont nous avons été écartés est celle qui s’est tenue en présence du Préfet et des élus du Plateau, en présence de la Presse.
Plus grave, le Maire a choisi de ne jamais répondre à nos interventions en conseil municipal : nous l’avons interrogé ce mardi sur l’avenir du centre commercial du mail à la lumière du découragement des commerçants et professions libérales qui n’envisagent pas de revenir exercer dans un centre réhabilité.
Nous l’avons interrogé sur l’accessibilité du SPAR et son avenir compromis.
Enfin et cela est très grave !
Nous avions décidé de filmer la séance du conseil municipal et d’enregistrer les débats, afin de disposer d’un document attestant de nos interventions et de celle du Maire.
Nous rappelons que la séance était publique comme doivent l'être tous les conseils municipaux.
Nous rappelons qu’à St Etienne, le conseil est filmé et retransmis sur internet ce qui permet à de nombreux citoyens de le suivre, comme s’en félicite le maire de St Etienne.
Or le maire, utilisant ses pouvoirs de Police de l’assemblée, a interdit à notre adhérent de filmer et d’enregistrer la séance, interdiction confirmée par le Directeur Général des Services.
Nous alertons le Préfet et le Procureur de la République et nous étudions la possibilité de déposer plainte devant les tribunaux pour défendre l’exercice de nos libertés.
pour la réunion de septembre du syndicat des barrages.
Ce grave incident nous a conduits à quitter le conseil.
Nous nous posons donc la question de notre démission en bloc de notre mandat, car nous sommes dans l’impossibilité de l’exercer dignement.
Nous alertons le Préfet et nous nous préparons à faire valoir nos droits devant les tribunaux ce que nous regrettons.
Ci joint copie du courrier envoyé à Monsieur le Préfet de la Loire
Préfecture de la Loire
M.Pierre Soubelet : Préfet
2 rue Charles de Gaulle
42 000 Saint-ETIENNE
Monsieur le Préfet,
Nous venons vous demander de nous confirmer certains points de la législation afin de pouvoir exercer correctement notre mandat d’élus municipaux dans la commune de Firminy.
Nous n’arrivons pas à obtenir un compte-rendu honnête de nos conseils municipaux et de notre travail en commission, malgré nos différentes demandes auprès de monsieur le maire :
Sous notre mandat de 2001 à 2008, un compte-rendu intégral du conseil était établi à partir d’une prise de note rapide effectuée par une professionnelle et de l’enregistrement complet des propos, tenus micros ouverts, existait.
L’association qui soutient notre mouvement a donc investi dans un caméscope afin de pouvoir filmer les débats et les analyser tranquillement. Il s’agit de disposer d’un document témoignant des propos réellement tenus par les élus ou les fonctionnaires sollicités par le Maire.
Marc Petit a interdit que la séance du conseil du 15.09.09 soit filmée, intervenant personnellement en direction d’un des membres présents dans le public, qui utilisait un petit caméscope numérique, évoquant son pouvoir de police de l’assemblée. Le directeur général des services est également intervenu pour confirmer la position du Maire.
Nous avons fait des recherches dans le code général des collectivités territoriales et la jurisprudence dans ce domaine. Nous vous joignons ci-joint copie des éléments trouvés.
Nous avons besoin de votre soutien pour que soit enfin respecté, par le maire de Firminy, notre mandat d’élu de l’opposition et que nous puissions travailler dans de bonnes conditions. Nous avons besoin de disposer de la réalité du déroulement du conseil municipal afin de contrer mensonges et manipulations. Au moment où de nombreuses collectivités, particulièrement celle de St Etienne, filment et diffusent sur internet, presque en direct l’intégralité des séances du conseil municipal, il n’est pas acceptable que Firminy devienne une zone de non-droit pour les élus. Nous défendons notre droit le plus sacré, notre liberté d’expression.
La démocratie continue à être bafouée à Firminy.
ous sollicitons la possibilité de pouvoir vous rencontrer pour échanger sur ce grave problème. Nous envisageons sérieusement, si la situation devait rester en l’état, une démission en bloc de notre groupe d’opposition.
Dans l’attente de votre réponse en retour,
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, nos très respectueuses salutations.
Firminy le 17.09.2009.
Evelyne Giuliani
Conseillère municipale
Conseillère communautaire
Présidente d'U.P.PF